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Lundi 26 août, lors du traditionnel «media day» du paratriathlon, on nous avait promis monts et merveilles. Entre les «je suis prêt», «j’ai hâte de commencer», «la préparation s’est bien passée» et autres classiques balancés par les paratriathlètes, le directeur technique national de la discipline, Benjamin Maze, annonçait : «Le niveau des Français est monté d’un cran depuis Tokyo. On a de très grandes ambitions à Paris.» Tout ça confirmé par des chiffres : les Bleus étaient revenus des derniers championnats du monde de Pontevedra en Espagne en 2023 avec huit médailles.
Alors ce lundi 2 septembre, on s’est installé le long de la ligne d’arrivée du pont Alexandre-III, bien décidé à voir un défilé de paratriathlètes bleu-blanc-rouge débouler parmi les premiers sur le tapis bleu en face du dôme des Invalides. Très vite, on a fait une première constatation : pour suivre la course, c’est un peu le bordel. Avec le regroupement des épreuves le même jour, ça défile de partout, certaines catégories courant en même temps, on ne sait plus vraiment qui double qui, qui est devant, qui est en difficulté et, malgré l’écrin magnifique devant nos yeux (Seine droit devant, tour Eiffel qui se dresse à gauche, et