Une vingtième médaille olympique : c’est l’exploit qu’a réalisé le métronome bélarusse ce lundi en fin d’après-midi, à la Paris Défense Arena, en remportant l’or sur le 50 m nage libre. Sa quatrième épreuve après le 100 m papillon, le 100 dos et le 400 nage libre, dont il est à chaque fois sorti victorieux. Aux dépens d’Alex Portal, notamment, qui le retrouvera sur son chemin mardi, sur le 200 mètres quatre nages.
Samedi soir, après sa victoire dans le 400 m où il a devancé Alex et Kilian Portal, Ihar Boki s’est pointé en zone mixte et a commenté la course avec son calme habituel, impressionnant, comme ontologiquement dans cette fameuse «bulle» que les athlètes évoquent comme un coffre-fort où il fait bon retourner pour trouver la clé de la performance. «Je suis très heureux de le faire, mais pas dans le mauvais sens du terme. Je suis simplement heureux d’être le premier. Ce n’est pas que je sois content d’avoir ruiné leurs chances, je suis content d’être encore le meilleur.»
Rouleau compresseur
Les journalistes se pressaient comme un essaim de guêpes autour du tandem de Saint-Germain-en-Laye, délaissant le grand blond au regard bleu, malvoyant depuis l’enfance. Boki assistait à la scène sans ciller, l’esquisse d’un sourire aux lèvres, sa médaille d’or dans une main, la phryge paralympique dans l’autre. Et il décryptait en pragm