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Libération
Reportage

Jeux paralympiques 2024 : le village des athlètes, un «Disneyland de l’accessibilité»

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Après avoir hébergé en Seine-Saint-Denis les milliers d’athlètes olympiques durant presque un mois, les lieux, pensés comme un modèle d’aménagement pour les personnes en situation de handicap, se refont une beauté avant d’accueillir les délégations paralympiques.
Depuis le 13 août, le village olympique est nettoyé et arrangé pour accueillir les nouvelles délégations, 9 000 personnes au total, dont 4 000 athlètes. A Saint-Ouen, le 19 juillet. (Denis Allard/Libération)
publié le 20 août 2024 à 11h03

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Ciao les anneaux olympiques, place aux Agitos paralympiques. Trois immenses virgules rouge, bleue et verte ont remplacé les fameux cinq cercles entrelacés au milieu des immeubles aseptisés du village des athlètes. Ici, sur 52 hectares étalés entre L’Ile-Saint-Denis, Saint-Denis et Saint-Ouen, jusqu’à 15 000 personnes, dont 9 000 sportifs, se sont côtoyés durant près d’un mois pendant les JO.

Depuis le 13 août, date à laquelle les derniers athlètes olympiques étaient sommés de déguerpir, les lieux sont nettoyés et arrangés pour accueillir les nouvelles délégations, dont certains responsables sont arrivés dimanche – les sportifs sont attendus à partir de mercredi 21 août. «Comme il y a moins de personnes à accueillir pour la période paralympique [9 000, dont 4 400 athlètes, ndlr], on ne conserve que la partie “continentale” du village, c’est-à-dire les bâti