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Souvenirs

Jeux paralympiques 2024 : les pépites histoires des envoyés spéciaux de «Libé»

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Grisés par l’engouement populaire, pris de l’envie de prendre un inconnu dans ses bras ou de se faufiler dans des lieux interdits pour saisir les exploits au plus près, les trois journalistes, la photographe et la dessinatrice de «Libé» racontent leurs grands moments de la paralympiade de Paris.
Le guide Jeffrey Lami et Timothée Adolphe, médaillés d'argent au 400 m catégorie T11, le 1er septembre au Stade de France. (Florence Brochoire/Libération)
par Sabrina Champenois, David Darloy, Julien Lecot, Florence Brochoire et Coco
publié le 8 septembre 2024 à 20h45

A la fin des Jeux olympiques, les journalistes de «Libération» dépêchés pour couvrir les épreuves avaient livré leurs souvenirs personnels de l’événement. Au tour de leur confrères, qui émergent à peine de l’intense paralympiade qui s’achève ce dimanche 8 septembre.

Toutes les flammes de sa vie

Privilège d’accrédité, j’en ai vu à la pelle, des médailles françaises. Les cris de joie, les larmes, les sourires, les Marseillaise, ça fait toujours un petit quelque chose. Mais de toutes celles que j’ai vues, c’est sans aucun doute la médaille de bronze de Zakia Khudadadi qui m’a le plus touché. Elle n’est pourtant pas Française, du moins pas encore (elle espère être prochainement naturalisée). Mais jeudi 29 août, dans un Grand Palais comble, l’Afghane, qui concourait en para-taekwondo