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Jeux paralympiques 2024 : les règles de la boccia, sous les feux de la rampe

Jeux paralympiques - Les règles des épreuvesdossier
Pendant les Jeux, «Libé» vous raconte le fonctionnement parfois particulier des différentes disciplines. Focus sur la boccia, proche de la pétanque et particulièrement inclusive grâce à la profusion d’équipements pour la pratiquer.
De gauche à droite, des joueurs de boccia représentant la France aux Jeux de Paris 2024, Aurélien Fabre, Aurélie Aubert et Fayçal Meguenni, en entraînement à Vichy le 23 août. (Christophe Darbelet/Libération)
par Sabrina Champenois et photo Christophe Darbelet
publié le 26 août 2024 à 11h59
(mis à jour le 29 août 2024 à 11h42)

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Sport paralympique depuis 1984, la boccia est avec le goalball (sport de ballon pratiqué par des athlètes déficients visuels) le seul parmi les 23 en lice à ne pas avoir d’équivalent olympique. Il est particulièrement inclusif : tous les joueurs en fauteuils roulants sont porteurs de handicaps importants.

Cette sorte de pétanque se joue par matchs en individuel, doublette ou triplette. Sur un terrain de 12,5 × 6 mètres, les joueurs s’affrontent en quatre manches, ou 6 en triplette. Chaque joueur ou équipe lance à la main, ou pousse sur des rampes, six balles (en cuir, bleues ou rouges), avec l’objectif de les placer au plus près du «jack», balle blanche équivalente du cochonnet. Précision et stratégie exigées. Comme à la pétanque, c’est l’équipe ou le joueur dont les boules sont les plus éloignées du jack qui jouent, jusqu’à reprendre le point. Pour chaque manche, les joueurs ou équipes disposent (en totalité) de 7 minutes pour lancer.

Les compétiteurs sont répartis entre quatre catégories (BC 1, 2, 3 et 4), selon l’importance du handicap et ses conséquences : limitation plus ou moins importante de l’autonomie, besoin ou pas de recourir à un assistant sportif, à une rampe que ce dernier oriente sans regarder le jeu, à un «pointeur» – une baguette qui peut être portée grâce à un casque sur la tête (une «licorne»), à la main, au poignet ou à la bouche, permettant de pousser la balle sur la rampe. Les pays leaders sont asiatiques : la Corée du Sud, Hong Kong, la Thaïlande. La France a cinq qualifiés aux Jeux de Paris : Aurélie Aubert (BC1), Aurélien Fabre (BC2), Faycal Megueni (BC2), Jules Menard (BC3), et la championne du monde Sonia Heckel (BC3) qui présente les plus grandes chances de médaille.