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Le dressage est la seule discipline de la para-équitation présente aux Jeux depuis 1996. Mixte, la compétition consiste en trois épreuves : une de «Grand Prix individuel», qui consiste en une reprise (c’est-à-dire un enchaînement de figures) sans musique, où les mouvements sont imposés, qui dure environ cinq minutes ; une reprise libre en musique pour les huit meilleurs du Grand Prix individuel dans chaque catégorie (environ six minutes) ; et une par équipe avec trois cavaliers par pays, leurs notes respectives étant additionnées pour classer les équipes.
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Les cavaliers sont répartis en cinq grades, selon l’importance de leur handicap, du plus important (grade 1) au plus léger (grade 5) et, selon, évoluent au pas et au trot, voire également au galop. Les médailles sont décernées par couples cavalier-cheval. La France en a qualifié quatre : Chiara Zenati (porteuse d’une hémiplégie qui paralyse le côté droit de son corps) et Swing Royal en grade 3 ; Alexia Pittier (atteinte de la maladie de Charcot-Marie-Tooth) et Sultan en grade 4 ; Vladimir Vinchon (amputé de la jambe droite au niveau du fémur après un accident de voiture) et Pégase Mayenne également en grade 4 ; et Lisa Cez (amoindrie suite à un accident de cheval) et Stallone de Hus en grade 5.
Au vu de la concurrence très relevée (traditionnellement emmenée par l’Angleterre mais talonnée par la Hollande, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Danemark, la Belgique ou encore l’Italie), une médaille par équipe est peu envisageable, évalue Fanny Delaval, conseillère technique nationale pour le para-dressage et cheffe d’équipe. En revanche, Chiara Zenati apparaît comme une chance réelle en individuel.