Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux paralympiques.
La para-haltérophilie (ou «para-powerlifting») est une discipline paralympique depuis 1984 pour les hommes, depuis 2000 pour les femmes. En loisir, ce sport consiste en des mouvements à résistance légère, en vue d’entretenir le capital musculaire. Il est d’ailleurs très pratiqué dans les centres de rééducation. En compétition, l’objectif est de soulever la charge maximale en développé-couché.
Merci de l'avoir posée
Allongé sur un banc auquel il est sanglé, l’haltérophile attrape la barre avec ses mains et dispose de trois essais pour soulever la charge. Pour valider un essai, l’athlète doit saisir l’haltère, la descendre et l’immobiliser au contact de la poitrine, puis la repousser de façon rectiligne et continue jusqu’à l’extension complète des bras. Au regard de ces paramètres, trois arbitres valident ou non la tentative. Un quatrième essai est possible pour battre un record paralympique ou mondial.
Dans les compétitions internationales, seuls les sportifs ayant une atteinte des membres inférieurs sont éligibles. Ils sont répartis par catégories de poids : dix pour chaque sexe. En France, la discipline relève encore du bricolage et repose beaucoup sur la motivation des athlètes, déplore Alexis Quérou, directeur sportif de para-haltérophilie auprès de la Fédération française handisport. Mais quatre tricolores se sont qualifiés pour l’édition parisienne des Jeux paralympiques : Alex Adélaïde (-49 kg), Axel Bourlon (-54 kg), Souhad Ghazouani (-67 kg), et Rafik Arabat (-88 kg). La plus grande chance de médaille repose sur Souhad Ghazouani, née avec une malformation de la colonne vertébrale, qui a déjà remporté cinq breloques lors de précédentes éditions. Aux Jeux de Tokyo, en 2021, la discipline a été dominée par la Chine et le Nigeria.