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L’escrime fauteuil est née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans un hôpital militaire du nord de Londres, comme activité de rééducation pour faire travailler leur équilibre aux vétérans blessés à la moelle épinière. Elle figure au programme des Jeux paralympiques depuis la première édition, à Rome en 1960. Elle se pratique dans un fauteuil roulant maintenu dans un appareil de fixation. Les athlètes ne peuvent donc ni avancer ni reculer et sont très proches de leur adversaire, d’où un quasi-corps-à-corps et beaucoup d’évitements. Spectaculaire.
Merci de l'avoir posée
Le règlement de l’escrime fauteuil est globalement le même que celui de l’escrime. Il se distingue par le fait que les duellistes s’affrontent uniquement avec la moitié supérieure de leurs corps. Les pieds doivent demeurer sur l’appui pied du fauteuil et l’escrimeur doit rester assis. Au fleuret, la zone de touche est limitée au tronc. Au sabre, elle est limitée à la portion du corps au-dessus du pli formé par les cuisses et le tronc. A l’épée, la zone de touche concerne tout le corps de l’adversaire au-dessus de la taille. Le tablier porté sous la taille aide à l’annulation des touches hors zone.
Pour les Jeux, les compétiteurs sont répartis entre deux catégories : en A, ils sont porteurs d’un handicap qui affecte au moins un membre inférieur. En B, le handicap empêche la mobilité volontaire du tronc. «On a sept qualifiés, et comme on figure dans le top 5 mondial en épée hommes, épée femme et fleuret homme, tous sont potentiellement médaillables, même si la concurrence est féroce, qu’elle soit asiatique, notamment chinoise, ou européenne», nous indique Sébastien Barrois, manager de la performance et entraîneur de l’équipe de France.