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A l’origine activité de rééducation pour les soldats blessés, le volley assis est paralympique depuis 1980 pour les hommes, 2004 pour les femmes. Il est réservé aux joueurs capables de se déplacer à la force de leurs bras, assis au sol.
Chaque équipe, est un mix de handicaps – orthopédique, hémiplégie, paralysie cérébrale, handicap neurologique évolutif… La classification s’articule en VS1 et VS2. VS1 désigne majoritairement des joueurs et joueuses amputés de membres inférieurs – ou, pour certains, amputés d’un avant-bras. En VS2, les athlètes présentent des limitations d’amplitude articulaire au niveau de la cheville ou des pertes de force musculaire dans l’un ou les deux membres inférieurs. Chaque équipe a droit à maximum de deux personnes de catégorie VS2, dont une seule à la fois sur le terrain.
Comme le volley classique, la version assise oppose deux équipes de six joueurs, les matchs se jouent au même nombre de points (25 par set), de sets (3 gagnants, tie-break dans le cas d’un cinquième). Restent les spécificités suivantes : le terrain est réduit, 6 m de large sur 10 m de long au total (versus 9 m de large sur 18 m de long), le filet moins haut, 1,15 m de hauteur pour les hommes (contre 2,43 m), et 1,05 m (versus 2,24 m) pour les femmes. La zone avant est à 2 mètres plutôt que 3. Les joueurs doivent toujours avoir une partie du corps en contact avec le sol, et avoir les fesses derrière la ligne de fond au service, lequel peut être contré – ce qui est interdit au volley debout.
Côté hommes, les nations dominantes sont l’Iran, emmenée par la sensation Morteza Mehrzad, 2,46 m, le deuxième homme vivant le plus grand du monde, le Brésil, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Kazakhstan ; côté femmes, les Etats-Unis, le Canada, la Chine et le Brésil.