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C’est suffisamment exceptionnel pour être souligné dans un sport collectif : le rugby-fauteuil est mixte. Pourtant, ce jeudi 29 août, lors de la Marseillaise française et du Der er et yndigt land danois, alors que les joueurs sont tous alignés pour chanter leur hymne, ça sent bon la testostérone. Seule une femme est présente sur le parquet : la Danoise Sofie Skoubo, 30 ans, joueuse depuis dix ans, classée 0,5 (les joueurs sont tous associés à un chiffre de 0,5 à 3,5, plus le chiffre est faible, plus la pathologie est importante). Lors des Jeux paralympiques de Paris, elles sont seulement sept, toutes équipes confondues, à être présentes. Sur 96 joueurs, ça fait peu.
Sur le terrain de l’Arena Champ-de-Mars jeudi, la joueuse, déjà présente à Tokyo en 2021 (elles n’étaient que quatre au Japon), fait partie du quatuor de départ contre les Bleus. Assise dans un fauteuil défensif, elle est souvent loin du ballon, plutôt chargée de bloquer les joueurs adverses pour obstruer leur passage. «Je ne suis pas la plus forte ni la plus rapide, mais tactiquement, j’arrive à être au bon