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Interview

Jeux paralympiques 2024 : «Malgré l’âge et moins de moyens physiques, j’en fais encore plus»

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JO Paris 2024dossier
Après les JO de Séoul en 1988 puis les paralympiques de Tokyo en 2021, la nageuse Claire Supiot, atteinte de la maladie dégénérative de Charcot-Marie-Tooth, tente de participer à sa troisième olympiade. Elle raconte comment sa vision du sport de haut niveau et du handisport a évolué.
La nageuse Claire Supiot à Angers (Maine-et-Loire), en 2020. (Loic Venance/AFP)
publié le 30 mai 2024 à 18h52

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La nageuse Claire Supiot a participé à ses premiers Jeux olympiques en 1988 à Séoul, où elle a été éliminée en séries du 200 m papillon. Un peu plus de trente ans plus tard, en 2021, elle plongeait dans la piscine de Tokyo pour les Jeux paralympiques. Atteinte de la maladie neurologique héréditaire de Charcot-Marie-Tooth, elle s’est lancé, à 56 ans, le défi de participer à une troisième olympiade. A Paris, cet été, devant les siens. Début mai, elle a été sacrée championne de France de 100 m et 400 m nage libre et tentera de décrocher son billet pour Paris le 9 juin lors de la Coupe du monde de para-natation à Limoges. Sa maladie dégénérative continue d’évoluer, compliquant progressivement son quotidien. Mais dans l’eau, elle s’évapore. En trente-six ans de Jeux, sa vision du sport de haut niveau a changé, pas son envie.

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