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La nageuse Claire Supiot a participé à ses premiers Jeux olympiques en 1988 à Séoul, où elle a été éliminée en séries du 200 m papillon. Un peu plus de trente ans plus tard, en 2021, elle plongeait dans la piscine de Tokyo pour les Jeux paralympiques. Atteinte de la maladie neurologique héréditaire de Charcot-Marie-Tooth, elle s’est lancé, à 56 ans, le défi de participer à une troisième olympiade. A Paris, cet été, devant les siens. Début mai, elle a été sacrée championne de France de 100 m et 400 m nage libre et tentera de décrocher son billet pour Paris le 9 juin lors de la Coupe du monde de para-natation à Limoges. Sa maladie dégénérative continue d’évoluer, compliquant progressivement son quotidien. Mais dans l’eau, elle s’évapore. En trente-six ans de Jeux, sa vision du sport de haut niveau a changé, pas son envie.
Votre perception des Jeux a-t-elle changé entre les deux olympiades auxquelles vo