Sans doute que l’intéressée balayerait la proposition d’un regard dubitatif : Souhad Ghazouani ou l’empouvoirement féminin par l’haltérophilie. Celle qui s’aligne ce vendredi 6 septembre à La Chapelle Arena, dans la catégorie des -67 kg, renvoie à ceux qui pointent qu’elle est un rare cas français dans sa discipline du paradéveloppé-couché : «Non ce n’est pas une discipline masculine, beaucoup de femmes en font un peu partout dans le monde. Moi, j’ai toujours été un peu bourrine, donc l’haltérophilie me convient bien. Et puis il fallait bien que je fasse quelque chose, vu que je ne réussissais pas côté études». Souhad Ghazouani, 42 ans, assure aussi que le paradéveloppé-couché est «une discipline facile, hormis le fait d’avoir à tenir un poids précis, j’ai fait de l’athlé avant et c’est beaucoup plus compliqué». Des propos qu’elle tenait en amont des Jeux paralympiques, lors d’une rencontre avec la presse qui en est ressortie frappée par son assurance et sa franchise.
«Je suis surdouée»
Licenciée de l’ASPTT Lille Métropole, Souhad Ghazouani est née avec un spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale, elle a les deux jambes paralysées. La native de Saint-Saulve (Nord) n’en parle plus désormais, mais