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Côte à côte sur les plus hautes marches du podium à Saint-Quentin-en-Yvelines. En public, Heïdi Gaugain et Marie Patouillet n’évoquaient pas trop, avant la compétition, ce scénario fou. Samedi soir, quand elles se sont couchées dans la chambre qu’elles partagent à l’hôtel Ibis collé au vélodrome, difficile pourtant de croire que les deux femmes n’en ont pas parlé. Et qu’elles n’en ont pas ensuite rêvé une bonne partie de la nuit, de cette Marseillaise et des médailles qui pendraient autour de leur cou à l’issue de la poursuite sur 3 km (catégorie C5).
Si le rêve est devenu réalité ce dimanche 1er septembre, le podium tant imaginé aura été chaotique, loin de la grande fête espérée. Heïdi Gaugain n’a fait que pleurer, inconsolable, dégoûtée. Et Marie Patouillet, complètement blanche, s’est effondrée au moment de recevoir sa médaille, tenue à bout de bras par ses adversaires et des membres du staff de l’équipe de France. Avant d’être évacuée sur un fauteuil roulant – elle parlera d’un coup de chaud lié aux près de 40°C ressentis dans la salle, à l’effort et à l’émotion. «Alors là, on a vécu un podium un petit peu atypique quand même», dira après coup le manager de la performance du paracyclisme, Laurent Thirionet. Un euphémisme. Marie Patouillet parlera, ell