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Vehiatua trône fièrement «au bout de la route», l’autre nom de Teahupo’o. Là où le bitume s’interrompt brutalement, comme s’il courbait l’échine devant une force de la nature plus grande que lui. La tête haute et les cheveux longs dans le vent, une statue de bronze à son effigie a été inaugurée début juillet pour rendre hommage à l’héroïne. Première surfeuse à avoir dompté Teahupo’o, Vehiatua veille désormais depuis la terre ferme sur cette vague mythique qui se forme, à 500 mètres au large, sur le récif corallien.
Sous ses yeux, tout le monde s’active pour fignoler les derniers détails avant le lancement de la compétition de surf le samedi 27 juillet à Tahiti. «Nous sommes vraiment dans la dernière étape, la décoration», raconte Barbara Martins-Nio, responsable du site olympique de Tahiti. En ce début de semaine est venu le temps de passer aux répétitions de tous les grands moments phares de l’événement. Ces derniers jours, le Unu, un totem qui sert de passerelle entre les dieux et la Terre, a été inauguré aux couleurs de Paris 2024. Les anneaux olympiques, eux, se sont frayé un chemin devant le rond-point, orné lui aussi de la célèbre vague.
De l’autre côté de la rivière, des tentes blanches se sont invitées au pied des montagnes verdoyantes de Teahupo’o : c’est ici que le