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Hautes températures

JO 2024 à Paris : le sport n’échappe pas au réchauffement climatique

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La capitale a été placée lundi 29 juillet en vigilance jaune canicule. Si le pire devrait être évité pendant la quinzaine selon les scientifiques, le climat s’est nettement modifié depuis l’olympiade de 1924. En un siècle, il s’est réchauffé de 2,5 degrés.
Au pied de la tour Eiffel, à Paris, le 29 juillet 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 29 juillet 2024 à 20h39

Après la pluie, Paris capitale des Jeux 2024 accueille son premier soleil de plomb. Depuis dimanche 28 juillet, une masse d’air très chaud en provenance d’Espagne se répand dans l’Hexagone et devrait progresser plus au nord, jusqu’aux sites olympiques de la région parisienne, où une «vigilance jaune» canicule et un pic de 35 °C sont attendus ce mardi (soit 10 degrés de plus que la normale). La nuit qui s’ensuivra devrait être tropicale, prévient Météo-France, puisque les températures minimales ne devraient pas redescendre en dessous des 20 °C – des conditions préjudiciables pour le repos des corps.

«Paris va sans doute échapper à une “canicule” au sens strict cette semaine, puisque les températures au-dessus des 31 °C ne devraient pas durer pendant trois jours [ce seuil précis doit être dépassé au moins durant soixante-douze heures pour que l’on puisse parler de canicule dans cette ville en particulier, ndlr] c’est-à-dire mardi et mercredi, analyse Pascal Yiou, spécialiste des épisodes météorologiques et climatiques extrêmes au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE). Pour le moment, nous restons très loin du record des 42,6 °C établi dans la capitale le 25 juillet 2019, ou même des 40,5 °C du 19 juillet 2022. Mais attention, une “simple” vague de chaleur ne doit pas êt