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Libération
Reportage

JO 2024 : au village des athlètes de Saint-Denis, le chantier dans les temps de passage

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JO Paris 2024dossier
En dépit du Covid et des effets de la guerre en Ukraine, l’édification du quartier au nord-est de Paris où seront logés la plupart des 14 000 athlètes et accompagnants est dans les temps, selon ses responsables. «Libé» est allé voir l’avancée du chantier.
Le siège du comité d'organisation des Jeux Olympiques Paris 2024, à Saint-Denis, le 19 juillet 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 26 juillet 2023 à 10h49

«C’est la première fois qu’on montre cet endroit.» Cet après-midi d’été, Laurent Michaud discourt au milieu de ce qui sera la future «place olympique», amenée à être un point «névralgique» des Jeux, assure le directeur du village Olympiques et Paralympiques. Du doigt, il montre ce qui n’est encore qu’une vaste étendue de terre où s’affairent camions et ouvriers. L’esplanade en devenir donne d’un côté sur la Halle Maxwell, une ancienne centrale électrique du XXe siècle qui alimentait le nord de Paris. De l’autre, sur les berges de Seine avoisinantes. Il faut imaginer : là un écran géant, ici le futur salon de coiffure destiné aux athlètes, à deux pas du stand de pédicure et du café.

L’endroit sent le goudron chaud : plus haut, des ouvriers bitument les allées qui borderont la future passerelle piétonne reliant les lieux à L’Ile-Saint-Denis. La place servira d’espace à l’accès privilégié, le seul endroit du village où athlètes et personnes accréditées auront le droit de se croiser.

Il faut encore un peu tendre l’oreille pour écouter les explications du responsable du Cojo, le Comité d’organisation en charge des Jeux de Paris 2024. Moins qu’à l’accoutumée, lorsque le gros œuvre n’était pas encore achevé, et que les 37 grues produisaient un vacarme encore plus inaudible. Le périph avoisinant participe encore au brouhaha ambiant, mais la pose imminente d’un immense mur