Un équivalent journalistique de la feinte du facteur : le joueur contraint de passer devant les micros avant de rallier les vestiaires promet de revenir après avoir satisfait un besoin pressant. A tous les coups, on ne le revoit jamais. Mercredi 7 août, une demi-heure après le succès fulgurant (3-0 en 1h18) face aux Italiens, qui ouvrait aux volleyeurs tricolores la finale olympique de samedi contre la Pologne, Barthélémy Chinenyeze est non seulement revenu, mais il aurait pu y passer des heures.
Journal de bord
Sans pour autant couper les cheveux en quatre. «En amont de la préparation pour ces Jeux, on a pris la décision de rester tous ensemble, a expliqué le central des Bleus. Je veux dire : pendant tout un mois, jusqu’à la fin de notre tournoi. On avait subi la situation à Tokyo [où l’équipe de France avait décroché le seul titre olympique de son histoire, ndlr] parce qu’il y avait les mesures d’isolement en période de Covid mais on a décidé de recommencer. Depuis quatre semaines, on a vu nos proches une heure. On ne sort du village olympique que pour bouffer ou s’entraîner. En dehors de ça, zéro. On ne veut pas se laisser distraire par les amis, la famille… On se connaît pas cœur, vous savez. Il nous reste les jeux de société, les trucs sur le téléphone. On joue beaucoup à Undercov