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«La Seine n’est pas faite pour nager.» Début mars, la championne olympique du 10 km en eau libre, Ana Marcela Cunha, a jeté un pavé dans le fleuve, réclamant un «plan B» pour les épreuves d’eau libre et de triathlon. Les eaux de la Seine sont devenues l’un des gros défis de ces JO de Paris tant pour les organisateurs qui en ont fait un étendard, que pour les athlètes suspendus aux tests pour disputer une compétition pour laquelle ils se préparent depuis près de trois ans.
Mais à 130 jours des Jeux, le discours est intangible : pas de plan B, on pourra tout au plus déplacer les épreuves d’un ou deux jours en cas de fortes pluies. «On se prépare uniquement pour un triathlon, pas pour un duathlon, confirme à Libération Benjamin Maze, directeur technique national de la fédération de triathlon. Les jours de contingence [qui permettent de repousser une compétition, ndlr] sont déjà un plan B, une adaptation pour les athlètes.»
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Du côté des nageurs français, on fait la carpe. La Seine, «ce n’est pas mon métier», répondent les sollicités des deux disciplines sans que l’on sache si cela cache de l’inquiétude ou un réel désintérêt pour le sujet. Benjamin Mazé décrypte ce silence radio : «Les athlètes restent concentrés, ils ne sont pas inquiets, ils sont habitu