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Inégalités

JO 2024 : cent trente-deux ans de parcours d’obstacles pour les sportives

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Salaires, représentation dans les instances… Si les Jeux de Paris connaîtront un paritarisme numérique chez les athlètes, d’autres inégalités demeurent dans le sport de haut niveau en France, malgré des progrès, notamment sur la prise en compte de la maternité.

La gymnaste Coline Devillard, à l'entraînement à l'Insep Paris, le 15 janvier 2024.. (Denis Allard/Libération)
ParLaure Bretton
Caroline Vigent
Julie Lassale-Slama
Guillaume Gendron
Ancien journaliste à Libération
Publié le 07/03/2024 à 20h56

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Du Cojo à l’Elysée, on en fait une fierté française de plus : Paris s’apprête à accueillir les «premiers jeux paritaires de l’histoire de l’olympisme». Sauf qu’aligner autant de sportives que de sportifs en compétition est loin d’être un effort inédit, plutôt une étape logique dans la longue marche des femmes athlètes de haut niveau. Et puis, «on ne va quand même pas se gargariser d’un truc qu’on a dû attendre cent trente-deux ans», s’esclaffe la sociologue du sport Béatrice Barbusse, l’une des rares femmes à avoir dirigé un club pro masculin (le Ivry Handball), et actuelle vice-présidente de la fédération de handball.

Des jeux paritaires mais toujours moins de Françaises que de Français sur les podiums, preuve que la prise en charge n’est pas optimum. D’ailleurs, les listes ministérielles du sport de haut niveau (SHN), qui ouvrent les portes d’un accompagnement cinq éto