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Du Cojo à l’Elysée, on en fait une fierté française de plus : Paris s’apprête à accueillir les «premiers jeux paritaires de l’histoire de l’olympisme». Sauf qu’aligner autant de sportives que de sportifs en compétition est loin d’être un effort inédit, plutôt une étape logique dans la longue marche des femmes athlètes de haut niveau. Et puis, «on ne va quand même pas se gargariser d’un truc qu’on a dû attendre cent trente-deux ans», s’esclaffe la sociologue du sport Béatrice Barbusse, l’une des rares femmes à avoir dirigé un club pro masculin (le Ivry Handball), et actuelle vice-présidente de la fédération de handball.
Des jeux paritaires mais toujours moins de Françaises que de Français sur les podiums, preuve que la prise en charge n’est pas optimum. D’ailleurs, les listes ministérielles du sport de haut niveau (SHN), qui ouvrent les portes d’un accompagnement cinq éto