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Logistique pour l’hébergement et les déplacements des athlètes, contrôle des accès aux enceintes sportives, gestion des résultats, animations : l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, ce sont aussi des données, des réseaux, et les risques qui vont avec. Depuis les cybercriminels mus par l’appât du gain jusqu’aux pirates d’Etat chargés d’opérations de déstabilisation, en passant par des groupes «hacktivistes» décidés à faire passer leurs messages, la menace potentielle est aussi large que protéiforme, et concerne également toutes les infrastructures (de transport, de santé, etc.) nécessaires au bon déroulement de l’événement. Le précédent des Jeux d’hiver 2018 de Pyeongchang, en Corée du Sud – objets d’une cyberattaque perturbatrice mais heureusement sans effets graves, attribuée quelques mois plus tard à la Russie –, est dans toutes les têtes.
Missionnée pour coordonner la cybersécurité des Jeux, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) se dit aussi «prête» qu’il est possible de l’être. «On ne pourra pas empêcher toutes les cyberattaques, avertit son directeur général, Vincent Strubel, auprès de Libération. Le but est d’en empêcher la plupart et d’être en capacité d’endiguer, et de maîtriser les effets, de celles qu