On était pas mal d’amoureux à être ébahis devant notre écran vendredi soir. Les amoureux du sport, les amoureux des arts et de la culture, les amoureux de l’inclusivité, les amoureux de la France. Chacun bougeait ses curseurs, heureux parfois à en pleurer de voir surgir références et surprises. Mais peut-être que les amoureux de Paris ont été encore plus servis que les autres.
Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a réussi à magnifier la ville, manipulée comme un terrain de jeu tentaculaire, imaginée comme un livre d’histoire dans lequel on puise indéfiniment des références. La Seine, artère principale et historique qui transperce la capitale depuis des siècles, était logiquement le cœur du dispositif sur lequel les délégations embarquées ont salué une foule trempée. Jusqu’à ce cheval argenté envoûtant qui, pendant un petit quart d’heure, a descendu le fleuve.
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Il est toujours difficile d’utiliser les monuments parisiens sans paraître kitsch, attendu, touristique. Axelle Saint-Cirel chantant la Marsei