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JO 2024 : la répétition de la cérémonie d’ouverture prévue lundi est reportée en raison du fort débit de la Seine

JO Paris 2024dossier
La répétition de la cérémonie d’ouverture des JO qui devait se tenir lundi avec l’ensemble de la flotte de bateaux a été reportée en raison du fort débit de la Seine.
Un bateau de sauvetage navigue sur la Seine près de la Tour Eiffel lors d'une répétition pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le lundi 17 juin 2024. (Thomas Padilla/AP)
publié le 21 juin 2024 à 20h44

Elle devait avoir lieu lundi. La répétition de la cérémonie d’ouverture des JO, avec toute la flotte de bateaux, a été reportée en raison du fort débit de la Seine, annonce la préfecture de la région Ile-de-France ce vendredi 21 juin. C’est le troisième report en raison des fortes pluies. Mais une répétition a tout de même pu se tenir lundi 17 juin. Ce vendredi, le débit du fleuve de la capitale reste environ cinq fois plus élevé qu’en période estivale classique, ce qui ne permettrait pas d’en «tirer les enseignements les plus pertinents», ont jugé la préfecture et le comité d’organisation de Paris-2024.

Plus tôt dans la journée, les résultats des tests sur la qualité de l’eau sont ressortis négatifs, là aussi en raison des fortes pluies de ces derniers jours. Selon les graphiques mis en ligne, quasiment tous les jours du 10 au 16 juin, le niveau de concentration en bactérie fécale E.Coli a été supérieur à 1 000 unités formant colonie (UFC) /100 ml (le seuil retenu par les fédérations internationales de triathlon et de natation en eau libre pour autoriser la tenue d’épreuves).

Pluies, débit élevé, faible ensoleillement, températures en dessous des normes de saison» forment un «contexte hydrologique et météorologique défavorable» qui explique que «la qualité de l’eau reste dégradée», rappellent-elles encore. Ces deux institutions sont à la tête du Plan baignade, dans lequel l’Etat et les collectivités ont investi 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine et son principal affluent, la Marne, propices à la baignade. Mais si ce plan «arrive à bon port», «il n’y a aucun doute que la qualité de l’eau, aujourd’hui, n’est pas au rendez-vous», a reconnu le préfet de région Marc Guillaume lors d’un point presse sur les JO, qui démarrent le 26 juillet.