Le printemps arrive bientôt. Pourtant, la torpeur sucrée de Noël continue de sévir sur le corps des athlètes. Comme janvier, février a donc été un mois de reprise difficile pour le champion d’Europe de trampoline et espoir olympique français Allan Morante. Aussi difficile que de trouver les résultats d’étape de Coupe du monde à Bakou, en Azerbaïdjan, où il a concouru le 25 février. La page de cette compétition cruciale pour la qualification olympique est rédigée intégralement en… azéri. Ça nous fait une belle jambe tendue. Allons voir sur Instagram, agora privilégiée des athlètes, dont certains postent même gaiement leur selfie aux côtés du président de la République. Ah ! Le Chinois Zisai Wang l’a emporté à Bakou. Et il y a un drapeau français au pied du podium : Julian Chartier. Mais où diable est Allan Morante ? C’est avec le sentiment d’avoir 88 ans et de ne maîtriser nullement les codes 2.0 que l’on a appelé notre trampoliniste pour lui demander des nouvelles. La voix est bonne. Les résultats, un peu moins.
Journal de janvier
«Je suis arrivé 48e sur 70, c’est une contreperformance totale : 54,7 points, mon plus mauvais résultat en compétition, qui ne reflète pas du tout ce que je peux produire. Le champion chinois a eu 62,160. J’ai chuté deux fois. Ça ne signifie pas que je me suis blessé ou que je suis tombé du trampoline, mais que je n’ai pas fini mon mouvement et que j’ai fini dans le tapis. Il y a quatre critères de notation : la machine mesure le temps de vol et de déplacement. L’œil