Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.
Quand l’attaquante des Washington Spirits Mallory Swanson a troué l’espace pour aller récupérer le énième ballon balancé devant par les Américaines et ouvrir le score (1-0, 57e) d’un match au parfum d’éternité tant ça paraissait long, on en était à se demander si les deux pauses fraîcheur placées au cœur de chacune des deux mi-temps n’avaient pas été, in fine, le moment le plus excitant de notre après-midi.
Elles avaient au moins le mérite de casser le match, d’ouvrir un espace différent et, possiblement, de permettre l’échange d’idées. Sous un soleil de plomb, la sélection américaine est allée chercher samedi au Parc des princes devant la Seleçao brésilienne un titre olympique qui lui échappait depuis douze ans mais qui n’en est pas moins le cinquième : une gageure puisque le tournoi féminin de football n’a été introduit aux Jeux qu’à Atlanta, en 1996.
Ardeur patriotique
Pour tout dire, on était venu respirer quelque chose de ce parfum volontaire, candide, qui a toujours accompagné une sélection se vivant comme pionnière en tout, de l’égalité des primes entre les hommes et les femmes jusqu’à une professionnalisation qu’elles seront allées chercher avant tout le monde. Le Parc était un bel endroit : à la fois familier et différent, une patine incomparable et toujours cette impression ancienne que l’enceinte cou