Pas un papier qui traîne (ou presque), les chantiers à l’arrêt, des façades pimpantes, les arbres et massifs de fleurs à la fête après le déluge du printemps. En vue du grand jour – la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, vendredi 26 juillet au soir sur la Seine – la capitale de la France s’est mise sur son 31. Et retient son souffle, en espérant que rien ne viendra gâcher la parade fluviale et des années de travail, ni attentat, ni panne informatique, ni pluie diluvienne qui ferait subitement monter le niveau du fleuve. «On est prêts, confiait il y a quelques jours le préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume. Maintenant, on a envie de dire : vivement que ça commence !»
Mais accueillir le plus grand événement mondial, à l’ère du «terrorisme de masse», a un prix. Depuis jeudi 18 juillet, les quais de Seine sont interdits à toute circulation, sauf aux