5,82 m, c’est la hauteur de la barre que Renaud Lavillenie devra passer dimanche aux championnats de France à Angers (13 heures), lors de son ultime tentative pour décrocher les minima olympiques et s’offrir la possibilité de disputer ses quatrièmes Jeux cet été à Paris. Mais pour l’heure, le perchiste de 37 ans, dernier médaillé d’or français en athlétisme aux JO (un succès qui date de 2012), célèbre dans le monde pour avoir soufflé à Sergueï Bubka un record que l’on disait hors d’atteinte, en est loin. Depuis qu’il a repris la compétition après un long arrêt dû à une opération aux ischio-jambiers en septembre, il n’est jamais allé plus haut que 5,72 m, le 31 mai en Pologne. Un résultat encourageant en soi sauf que depuis, à Grenoble, il s’en est tenu à 5,60 m, et qu’il a même enquillé deux fois zéro au Bourget et à Toulouse, samedi 22 juin.
Attraper la perche
JO 2024 : Renaud Lavillenie, le Paris d’une légende
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Renaud Lavillenie en pleine course d'élan au meeting de la Perche aux étoiles, au Bourget, le 15 juin 2024. (Camille McOuat/Libération)
par Caroline Vigent
publié le 27 juin 2024 à 21h00
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