Menu
Libération
Reportage

JO 2024: sur le chantier de la Porte de la Chapelle, l’espoir «que tout ce qu’il y a de fait ici serve après»

Article réservé aux abonnés
JO Paris 2024dossier
Une douzaine de jeunes d’associations locales ont pu visiter le chantier de la future salle du nord parisien qui abritera les compétitions de badminton et de gymnastique lors des prochains JO. Ils espèrent que le lieu permettra de dynamiser les quartiers alentour.
Sur le chantier de l'Arena, Porte de la Chapelle, en juillet. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 29 septembre 2022 à 9h25

«Ça a l’air fragile», s’inquiète la jeune fille, en fixant un mur où se dessinent quelques minces fissures apparentes. «C’est du béton armé, rassurez-vous, les fondations sont solides», assure Paul Guillou. Casque et lunette de protection sur la tête, le chef de projet joue les guides d’un jour au milieu des travées naissantes de l’Adidas Arena.

La future enceinte, 8 000 places assises, doit accueillir les épreuves de gymnastique et de badminton lors des prochains Jeux olympiques de Paris 2024. Le seul site parisien érigé ex nihilo pour l’événement. La première pierre a été posée il y a un an. Et dans un an pile, si le calendrier de livraison est respecté, le site flambant neuf surplombera le quartier de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. A terme, l’infrastructure, qui s’inscrit dans un projet plus vaste de renouvellement urbain, doit permettre de dynamiser le nord parisien, délaissé pendant longtemps par les pouvoirs publics.

«Bien plus grand que ce que j’imaginais»

Ce mardi, entre 270 et 300 ouvriers s’activent de part et d’autre de l’édifice. Une douzaine de jeunes, dont la moitié originaires des quartiers alentour, observent l