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Analyse

JO Alpes 2030 : entre tensions politiques et «concours d’égo», l’olympisme à la traîne

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JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaisesdossier
La formation du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver, présenté ce mardi, s’est transformée ces dernières semaines en farce rocambolesque, sur fond de bataille politique interne. Le tout au détriment du projet et des enjeux environnementaux.
Le président de la région Paca, Renaud Muselier, le 21 août 2024 à Ubaye. (Louai Barakat/Hans Lucas)
publié le 18 février 2025 à 6h34

Cette fois, c’est vraiment parti. Après des mois d’atermoiements, les JO Alpes 2030, à cheval sur les régions Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca), présentent enfin leur Comité d’organisation. Avec l’ancien champion olympique de ski de bosses, Edgar Grospiron, officiellement intronisé dans son costume de président. Le Tony Estanguet version hiver a été plébiscité à l’issue d’une campagne express de dix jours, montée à la hâte par le «Groupe des 5» – le ministère des Sports, les deux régions, le Comité national olympique et Michel Barnier – après le revirement soudain de Martin Fourcade, peu enclin «à sacrifier [ses] convictions», sur fond de désaccords avec les deux ténors régionaux,