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Il a beau avoir un nom poétique – on dit «bassin d’orage» – c’est l’un des piliers très terre à terre sur lesquels repose la promesse un peu folle de faire nager les triathlètes de Paris 2024 dans la Seine fin juillet. Le gigantesque déversoir d’Austerlitz – un cylindre souterrain de 35 mètres de haut et 50 de diamètre – fait partie des ouvrages publics à qui les JO ont donné un sérieux coup d’accélérateur. En jeu, l’amélioration des eaux de la Seine en général et une compétition à très forte valeur symbolique en particulier : le triathlon olympique dont la partie natation partira du pont Alexandre III, une «petite révolution» selon les mots d’Emmanuel Macron. Et de belles images en perspective si le dérèglement climatique et sa comparse la météo estivale erratique ne viennent pas trop semer le souk.
Car les intempéries de l’été dernier ont eu raison du «test event» de nage libre : elles ont provoqué un débordement des égouts parisiens