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A J-16 avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le centre de Paris commence déjà à ressembler à un jeu de piste. Nombre de rues sont fermées pour permettre de monter tribunes et installations nécessaires à l’accueil des visiteurs. Que ce soit pour les épreuves ou la sécurisation le long de la Seine de la cérémonie d’ouverture fluviale. Et ce n’est que le début. D’ici le 18 juillet et jusqu’à la fin de la compétition, l’accès à certaines zones sera fortement restreint et conditionné, dans certains cas, à la présentation d’un pass JO.
Malgré les efforts de communication et de pédagogie des différents acteurs impliqués dans l’organisation des Jeux, ce dispositif est synonyme de casse-tête pour les quelque 400 000 riverains concernés, sans compter les salariés et les entreprises présentes dans les périmètres de restriction. Dans un point presse organisé mercredi 10 juillet, la ville de Paris s’est félicitée d’avoir répondu sur son site à 150 questions sur le périmètre de sécurité. Rien que ça. Un esprit taquin y verra peut-être la marque de la complexité du dispositif.
Mauvaise compréhension des règles
En tout cas, la préfecture n’a octroyé que 200 000 pass sur les 500 000 demandes déposées à ce jour via le site pass-jeux.gouv.fr. Sans préciser la part de demandes toujours en attente de traitement, la préfecture souligne le fait que «la cause principale des refus, environ trois quarts des demandes, c’est que l’adresse n’est pas située dans le périmètre» et dans une moindre mesure (environ 10 % des cas) parce que le dossier est incomplet. Autrement dit, nombre de demandeurs n’auraient tout simplement pas bien compris les règles de circulations et déposé des demandes alors qu’ils n’en avaient pas besoin.
Le pass JO ne sera en effet nécessaire que dans quelques situations. D’abord, le périmètre gris pour les piétons, vélos et trottinettes ainsi que pour certains véhicules motorisés aux abords du lieu de la cérémonie d’ouverture du 18 au 26 juillet. Peu de pass devraient être délivrés dans ce périmètre puisqu’il ne concerne que les résidents, les professionnels et les visiteurs munis d’une réservation d’un établissement se trouvant dans le périmètre.
Ensuite, pendant la compétition, les riverains à pied ou en voiture devront présenter un pass en zone noire, un périmètre très restreint autour des sites de compétition. Dans le périmètre rouge, la circulation est libre pour les piétons et usagers de mobilités douces. En revanche, les véhicules motorisés devront obtenir un pass dans cette zone où il faudra justifier de se rendre à une adresse située dans le secteur. Autrement dit, la circulation de passage y est exclue. Pendant les épreuves itinérantes de courses, une grande partie de la capitale sera en zone rouge (donc avec une circulation motorisée restreinte), mais un pass jeux ne sera nécessaire que dans les communes de Courtry (77), Coubron (93) et Clichy-sous-Bois (93).
Afin de s’assurer de la situation de son domicile ou de son lieu de travail pendant cette période, la préfecture renvoie à la carte interactive qui permet de connaître les conditions d’accès pour une adresse donnée. Surtout, ne pas oublier de préciser la date et l’heure, car en fonction de la période de la journée ou du jour, un lieu peut passer d’une zone à l’autre…