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Une star à l’international. Alors que le nageur Léon Marchand est devenu la coqueluche des Français après ses performances lors de l’épreuve du 400 mètres 4 nages, puis son doublé au 200 mètres papillon et au 200 mètres brasse, sa renommée se diffuse également à l’international. Lors de son premier exploit, le dimanche 28 juillet, le New York Times a déjà consacré un long article au nageur français : «Marchand est venu. A vu. A nagé. Et qu’est-ce qu’il a gagné.»
Même son de cloche laudatif du côté de The Athletic, magazine sportif du New York Times. «Chaque épopée a besoin d’un héros, d’un surhomme qui descend d’un autre monde avec des capacités que l’on ne peut pas pleinement comprendre et une façon indicible d’être exactement ce que tout le monde veut, quand ils le veulent. Cette personne, en six jours de Jeux olympiques de Paris 2024, c’est Marchand», écrit le média spécialisé. Rien que ça.
Comme le quotidien américain, l’Espagnol El País a du mal à contenir son enthousiasme dans ses colonnes. «Il a saisi l’ineffable. Appelez ça du tempérament, de l’esprit, l’atmosphère, l’énergie, peu importe ce qui l’a porté, […] cela restera dans les moments clés des jeux de Paris», écrit le journal à propos de la performance du nageur mercredi 31 juillet, alors qu’il remporte l’or pour le 200 mètres papillon et pour le 200 mètres brasse. Et de conclure : «[Les fans] lui ont donné de l’or et lui ont demandé encore plus d’or. […] Dans un acte suprême de générosité, c’est arrivé. Marchand leur a donné plus d’or.»
Le roi Léon partout où Marchand va
Outre-Manche, Léon Marchand devient synonyme de royauté : «Il a fait de la course quelque chose qui se rapproche plus du couronnement. Ils l’appellent déjà le Roi Léon [en français dans le texte, ndlr], et ses brasses longues et chaloupées sont un élégant moyen de s’approcher du trône», écrit le Guardian. «Donc, cet enfant mince, timide et maître de lui-même, avec son sourire benêt et sa tignasse de boucles blondes, est à la hauteur de tout ça», reconnaît, avant de rappeler les origines de l’athlète qui a de «l’eau de piscine dans les veines» – son oncle est un ancien nageur olympique, sa mère était aussi aux Jeux de 1992, son père a été finaliste aux JO de 1996 et 2000…
Profil
Aux Etats-Unis, Léon Marchand est aussi devenu une star du petit écran, adoré de la NBC (groupe audiovisuel américain suivant les Jeux de Paris 2024). Une séquence a particulièrement fait le tour des réseaux sociaux : celle où le nageur américain à la retraite Michael Phelps, lui aussi star des Jeux olympiques, regarde Léon Marchand en train de doubler le Hongrois Kristóf Milák dans les derniers instants du 200 mètres papillon. Et de sauter de joie quand le Français remporte la première place.
La JOIE de @MichaelPhelps sur NBC hier pendant le 200 P !😍🏄
— Mike Bouri (@MikeBouri) August 1, 2024
MAGIQUE ! @leon_marchand 👏
BRAVO @coach_bowman 🙏 pic.twitter.com/vfFQJQrEHt
Peu ou prou la même réaction que le public français, lui aussi en liesse quand Marchand remporte deux médailles d’or en quelques heures. La totalité des titres de presse internationaux saluent également l’enthousiasme du public, qui «couvrait quasiment les haut-parleurs», une ferveur «semblable à un match de foot». Marchand, un phénomène qui vaut son pesant d’or et d’articles.