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L’histoire retiendra que les Jeux olympiques de Paris ont commencé par un plan B. Dans les manuels olympiques, il est prévu que l’allumage de la flamme, à Olympie, au nord d’Athènes, doit respecter le rituel des Grecs anciens. Soit des rayons du soleil se réfléchissant dans un miroir, ce qui dégage une chaleur intense censée permettre une étincelle puis une flamme. Mais les dieux grecs sont parfois capricieux. Mardi 16 avril, une brume légère recouvrait le site antique, le ciel hellène était voilé, ce qui a contraint les organisateurs à déclencher l’opération sauvetage du cérémonial. Incarnée par une actrice brune et vêtue comme ses vestales d’une robe imprimé «colonne ionienne» très graphique, la «grande prêtresse» a finalement utilisé une flamme de secours. Arrivé dans un petit bol en terre, le feu a servi à allumer la première torche olympique, marquant le coup d’envoi des festivités pour les JO de Paris. «Un silence rempli d’émotion» a alors étreint le public, selon la formule de l’animateur franco-grec Nikos Aliagas, smoking bleu ciel cintré, qui jouait bénévolement le rôle de maître de cér