Menu
Libération
Héphaïstos

JO de Paris 2024 : à Olympie, pour l’allumage de la flamme, «je voulais être dans l’ambiance de la journée»

Article réservé aux abonnés
Si l’événement a péché par manque d’organisation ce mardi, le cérémonial d’inspiration antique s’est lui déroulé de façon millimétrée.
L'actrice grecque Mary Mina joue le rôle de la grande prêtresse lors de la cérémonie d'allumage de la flamme olympique à Olympie, le 16 avril 2024. (Aris Messinis/AFP)
par Fabien Perrier, Correspondant à Athènes
publié le 16 avril 2024 à 21h14

Inscrivez-vous ici pour recevoir gratuitement tous les vendredis notre newsletter Libélympique.

L’histoire retiendra que les Jeux olympiques de Paris ont commencé par un plan B. Dans les manuels olympiques, il est prévu que l’allumage de la flamme, à Olympie, au nord d’Athènes, doit respecter le rituel des Grecs anciens. Soit des rayons du soleil se réfléchissant dans un miroir, ce qui dégage une chaleur intense censée permettre une étincelle puis une flamme. Mais les dieux grecs sont parfois capricieux. Mardi 16 avril, une brume légère recouvrait le site antique, le ciel hellène était voilé, ce qui a contraint les organisateurs à déclencher l’opération sauvetage du cérémonial. Incarnée par une actrice brune et vêtue comme ses vestales d’une robe imprimé «colonne ionienne» très graphique, la «grande prêtresse» a finalement utilisé une flamme de secours. Arrivé dans un petit bol en terre, le feu a servi à allumer la première torche olympique, marquant le coup d’envoi des festivités pour les JO de Paris. «Un silence rempli d’émotion» a alors étreint le public, selon la formule de l’animateur franco-grec Nikos Aliagas, smoking bleu ciel cintré, qui jouait bénévolement le rôle de maître de cér