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L’année dernière, à un an de l’échéance olympique, l’athlétisme français faisait peine à voir. Une seule médaille décrochée aux championnats du monde de Eugene, aux Etats-Unis en 2022 (l’or de Kevin Mayer). Pas mieux, même un peu pire, l’année d’après, aux mondiaux de Budapest : une médaille d’argent en tout et pour tout, au relais 4x400m masculin. Certes la fédération pouvait tabler sur des performances prometteuses, comme celles d’Alice Finot (5e au 3000m steeple), Thibaut Collet (5e à la perche) et Sasha Zhoya (6e au 110m haies), ou sur la jeunesse d’une équipe pas encore à point. Mais Romain Barras, directeur de la haute performance de la FFA, n’en menait quand même pas large : «Le bilan est inquiétant et il faut se remettre en question. Au-delà des médailles, c’est la proportion d’athlètes qui n’a pas réussi à augmenter son rang mondial qui m’inquiète. On fait partie des plus mauvaises nations dans cette statist