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JO de Paris 2024 : appréhensions, fierté, sentiment d’utilité… Pour les bénévoles, «l’expérience est tellement forte humainement»

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Alors que la fin des Jeux olympiques approche, cinq volontaires d’horizons différents esquissent auprès de «Libé» un premier bilan d’une aventure qu’ils ont vécue de l’intérieur.
Au pied de la tour Eiffel, le 29 juillet. (Mauro Pimentel/AFP)
publié le 9 août 2024 à 22h48

Depuis quinze jours, ils forment le comité d’accueil. Une bande de lutins verts éparpillés partout, des transports aux sites de compétition. Retraités, étudiants, jeunes travailleurs, ce sont les 45 000 (sur 300 000 candidats) volontaires des Jeux et l’une des clés du succès de l’édition 2024. Ils ne sont pas payés, ils ont dû se débrouiller pour rejoindre Paris et s’y loger, avec pour seules compensations un repas par jour et un passe Navigo. Mais alors qu’est-ce qui a fait courir les volontaires et quels souvenirs leur laissera Paris 2024 ? Eléments de réponse avec cinq d’entre eux.

Pascal, 64 ans

Grand Palais à Paris, contrôle et accueil des escrimeurs

«J’ai fait de l’escrime depuis l’enfance et ça a été mon métier : je suis maître d’armes. Comme je suis à la retraite depuis deux ans, ce volontariat me permet de clôturer ma carrière et ma vie d’escrimeur en faisant les Jeux olympiques.

«Au Grand Palais, je m’occupe de tout ce qui est lié au contrôle du matériel : épées, fleurets, sabres, masques, vestes. On assiste ensuite les tireurs avant et pendant leurs matchs. Ce que j’ai préféré, c’est l’ambiance. Elle était fantastique au Grand Palais. Les débuts ont été un peu compliqués : il fallait contrôler le matériel de toutes les équipes avant la compétition mais ensuite ça a été plus calme, avec des créneaux de six heures de travail par jour. Ça ne m’a pas posé de problème