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Libération
Récit

JO de Paris 2024 : après la liesse, les fausses promesses

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Un an après la parenthèse enchantée de l’été 2024, l’euphorie collective est retombée dans le monde du sport. Entre coupes budgétaires et engagements non tenus, l’héritage olympique est loin d’être celui espéré.
La vasque olympique au jardin des Tuileries, à Paris, le 25 juin 2025. (Sadak Souici/Zuma. Abaca)
publié le 24 juillet 2025 à 20h04

Des anneaux projetés sur la tour Eiffel, une descente de la Seine en kayaks et paddles, des courses de nage en eau libre : ce 26 juillet verra Paris se parer à nouveau de ses plus beaux atours olympiques. Une «journée souvenir» pour rappeler à quel point ces Jeux olympiques 2024 ont été une réussite indéniable, marquant durablement l’imaginaire collectif.

Pas sûr, toutefois, que l’ensemble du mouvement sportif aura la même mine enjouée qu’il y a douze mois. Car, juste avant la date anniversaire, ceux qui ont sublimé ces Jeux ont appris, résignés, les nouvelles restrictions budgétaires échafaudées par François Bayrou lors de sa présentation du budget 2026. Une première mouture qui ampute de 300 millions d’euros l’enveloppe de l’Etat pour le périmètre sport.

Un énième coup de rabot de 17,65 %, alors que le secteur a déjà dû composer avec une baisse de 14 % cette année. Les moyens dont il disposerait