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En calant dans le même trimestre un terrible triptyque championnats continentaux, mondiaux et JO, le calendrier international du judo a scindé plus que jamais la caravane des combattants en deux entités. Oubliant le romantisme olympique, les darwinistes jonglent quotidiennement (et matériellement) avec cette multiplication de compétitions. Et les «grandes nations» gèrent leur patrimoine entre «pics de forme», «impasses stratégiques» et «prise d’informations». L’équipe de France se range depuis toujours dans cette seconde catégorie. Ses athlètes et son staff le répètent à l’envi : avec cinq podiums, dont une médaille d’or, cette semaine à Abou Dhabi, les Bleus restent dans le peloton de tête des nations du judo mondial. Reste que les Bleus avaient choisi d’aligner neuf de de leurs quatorze titulaires olympiques et que cette équipe A prime a terminé au coude-à-coude voire derrière ses rivaux japonais, russes (sous bannière neutre) ou géorgiens qui n’avaient eux que leurs équipes B voire C…
Autre avertissement, en l’absence de Teddy Riner, ces cinq médailles sont obtenues uniquement côté filles. Chez les hommes, le mantra «le vrai objectif, c’est les Jeux» est sur la plupart des lèvres, comme un concentré de pensée magique et de méthode Coué. Car la vérité est crue : sans la qualification