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C’est une comparaison actée jusque dans le New Yorker : Armand Duplantis a des airs de Timothée Chalamet, l’acteur franco-américain. «Duplantis a des mèches brunes, des pommettes saillantes et un regard qui claque», se délecte le chic magazine, qui procède aussi à un décryptage en règle de la technique du prodigieux perchiste suédois, en soulignant un miracle : «En termes classiques, Duplantis n’est pas un perchiste parfait. Son saut présente des particularités qu’aucun entraîneur n’enseignerait.» De quoi encore renforcer l’aura de «Mondo», car quoi de mieux que l’anomalie pour décupler l’extraordinaire ?
Ce que Duplantis, 24 ans, a montré lundi soir au Stade de France, relevait pourtant de la perfection, avec embrasement collectif à la clé. Ce qui a particulièrement saisi est la facilité, la capacité de jouer sans trembler le premier chapitre du scénario acquis d’avance (sa victoire), avant d’enquiller le second (établir deux nouv