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On sait en même temps qu’eux. On s’est pointé ce dimanche 28 juillet au Centre National de tir sportif de Châteauroux-Déols pour suivre la finale du tir au pistolet homme à dix mètres, pliée par le Chinois Yu Xie devant les Italiens Federico Maldini et Paolo Mona. Et se faire raconter par un confrère de l’Equipe une histoire formidable, ce sport en quelques mots. Une internationale française s’était plantée derrière un pylône, dans un coin de sa salle d’entraînement, et avait ajusté. Le journaliste s’était alors entretenu longuement avec son coach ; la préparation, la dureté mentale, une forme de saturation, etc.
Puis, il s’était inquiété : qu’est-ce que la fille faisait, au juste ? Dix, quinze minutes et elle n’avait pas lâché un plomb. Réponse du coach : «Mais si, elle s’entraîne.» Comment ? «A ne pas bouger.» Bon, dix minutes qu’elle ne bouge pas un muscle, donc… «Si, si. Elle bouge. Approche-toi.» Et le confrère de se rapprocher à quelques centimètres pour constater d’imperceptibles tremblements. Le tir au pistolet est une torture. Une arme tenue à bras franc (sans support de l’épaule ou autre), près de cent cinquante tirs en une heure et demi-échauffement compris : «Le pistolet pèse entre 1,1 et 1,6 kilo sel