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C’est une géopolitique faite de bâtiments impersonnels et de QR codes. Sur les façades aux architectures bigarrées, tantôt de zinc, tantôt de béton brut, s’affichent les drapeaux de toutes les délégations. Les Saoudiens occupent un étage coincé entre les Danois et les Islandais. La Jamaïque, aux bannières pudiques, voisine le Canada et son énorme élan en carton-pâte. A dire vrai, on se demande à quels critères répond cette répartition si particulière. Les athlètes, eux, sont pressés. Ce jeudi 25 juillet, c’est une cavalcade effrénée de valises à roulettes qui rode le sol du village olympique, situé au nord de la capitale, à cheval sur trois communes de Seine-Saint-Denis.
Dans les artères, on croise une Mélina Robert-Michon distraite, qui marche en bord de Seine avec la crème de la préparation mentale française, Meriem Salmi. «Je prends mes marques, ça a l’air super chouette», lâche-t-elle, soucieus