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Sur l’esplanade des Invalides, lundi 29 juillet, on a assisté à une drôle de scène, du genre qu’on ne voit que dans les films ou les mangas : le temps de quelques secondes, les 8 000 spectateurs ont soudain retenu leur souffle, les yeux rivés sur un gamin de 17 ans. Baptiste Addis est une pépite montante d’un sport confidentiel qui se joue d’habitude devant pour seuls spectateurs la famille et les amis. Sous le soleil de plomb, bandana turquoise noué dans les cheveux et manches longues à la Beckham, il tenait dans son arc une flèche d’argent.
Chronique «Poste scriptum»
Porté par l’insouciance de sa jeunesse, le Nîmois s’est fait connaître du public en claquant des 10 tout en décontraction lors de l’épreuve par équipes, où il se hissait en finale avec ses coéquipiers Jean-Charles Valladont, deux fois son âge (35 ans), et Thomas Chirault (26 ans), médaillés d’argent face aux Sud-Coréens lundi. «On est plus stressé en tribunes derrière lui qu’il ne l’est quand il s’apprête à tirer», en rigole son père, Jean-Christophe Addis.
Parallèle avec Félix Lebrun
Face aux journalistes, il ne bégaye pas plus que sur le pas de tir et s’amus