Libé lance sa newsletter hebdo «Libélympique» sur les Jeux olympiques et paralympiques. Inscrivez-vous ici.
Quand il tapote sur son portable en ce soir de septembre 2013, François Hollande fait simple. Voilà plus d’un an que l’idée d’une nouvelle candidature aux Jeux olympiques d’été chemine au sommet de l’Etat et des instances sportives françaises. Dans le stade de Nice où se déroule l’ouverture des Jeux de la francophonie, le président socialiste apprend que c’est Tokyo, et non Istanbul, qui accueillera les JO de 2020. Le chef de l’Etat se fend d’un SMS à son conseiller sports, l’ancien judoka ultramédaillé Thierry Rey. «On y va», écrit sobrement Hollande. Penchant cette fois vers l’Asie, le balancier olympique peut revenir en Europe pour 2024, cent ans après les Jeux… de Paris. La boucle peut se boucler joliment. Il y a tellement de coups à jouer pour un président en quête de notoriété internationale. Avant la COP 21 ou les 70 ans du Débarquement, «il était à la recherche de grands événements qui pourraient marquer son quinquennat», confirme un conseiller de l’Elysée de l’époque. «Ce n’était évidemment pas inscrit dans mon programme de candidat, relativise l’ancien président aujourd’hui. <