Menu
Libération
Cérémonie d'ouverture

JO de Paris 2024 : «Ça ne va sûrement pas être possible cette année» d’être porte-drapeau, regrette Rudy Gobert

Le basketteur français, médaillé d’argent à Tokyo, ne va finalement pas présenter sa candidature pour être porte-drapeau le 26 juillet, lors de la cérémonie d’ouverture, en raison d’un calendrier défavorable.
Rudy Gobert le 23 avril, à Minneapolis, aux Etats-Unis. (David Berding/Getty Images.AFP)
publié le 2 mai 2024 à 11h55

Le rêve a été de courte durée. Une semaine après s’être déclaré candidat pour défiler en tête de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris sur la Seine le 26 juillet, Rudy Gobert est revenu sur sa décision ce jeudi 2 mai, mettant en avant des contraintes d’ordre pratiques.

«Ça a toujours été un rêve d’être porte-drapeau, ça aurait été un honneur incroyable, mais le calendrier des JO ne va probablement pas le permettre, justifie le Français de 31 ans, qui remplissait pourtant tous les critères pour pouvoir prétendre à la fonction. On a un match à Lille le lendemain de la cérémonie. Etre porte-drapeau ça me ferait arriver à Lille très tard le soir la veille d’un match, alors que ma priorité c’est vraiment d’être avec mon équipe le meilleur possible sur le terrain. Ça aurait été un honneur mais ça ne va sûrement pas être possible cette année.»

«Je suis vraiment concentré sur le moment présent»

Le géant de 2,16 m, en lice pour un quatrième titre honorifique de meilleur défenseur de l’année en NBA, est pour l’instant engagé dans les playoffs NBA avec les Timberwolves du Minnesota. Impressionnants vainqueurs des Suns de Phoenix au premier tour (4 victoires à 0), l’équipe fait partie des favoris pour le titre.

Gobert et ses coéquipiers affrontent le champion en titre, Denver, en demi-finale de la conférence Ouest à partir de samedi, à moins de trois mois des Jeux où le pivot, vice-champion olympique en 2021, visera l’or avec les Bleus. «Aujourd’hui je suis vraiment concentré sur le moment présent, c’est la meilleure façon de préparer les JO, estime-t-il. Ça me paraît à la fois près et loin, bizarrement.»