Menu
Libération
Analyse

JO de Paris 2024 : comment le 400 m haies est devenu la discipline star de l’athlétisme

Article réservé aux abonnés
JO Paris 2024dossier
Passé de l’ombre à la lumière aux JO de Tokyo, le 400 m haies, seule épreuve où le record du monde peut tomber lors des deux finales, masculine et féminine, sera scruté de près jeudi et vendredi au Stade de France.
Le Norvégien Karsten Warholm lors des séries du 400 m haies masculin des Jeux olympiques de Paris, le 5 août au Stade de France à Saint-Denis. (Andrej Isakovic/AFP)
publié le 6 août 2024 à 20h41

Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.

La finale du 100 m s’est jouée sur un battement de cils, Mondo Duplantis a électrisé le Stade de France et Ethan Katzberg, Canadien au look de hippie, a écrasé la concurrence au lancer du marteau. Sympa, pour un début. Mais ne vous y trompez pas : l’événement des compétitions olympiques d’athlétisme reste à venir. Il se jouera en deux temps, mais sur une même épreuve. Une discipline longtemps regardée comme une injure au bon sens, disputée sur un tour complet de la piste, mais avec 10 barrières pour casser l’allure et dérégler la foulée.

Aux Jeux de Paris 2024, le 400 m haies s’annonce comme le sommet de la semaine, la course la plus attendue, excitante et explosive du programme. La seule épreuve où le record du monde peut tomber lors des deux finales, masculine et féminine. Dans les deux cas, il pourrait même être battu par plus d’un seul athlète. Depuis les Jeux de Tokyo en 2021