Ce fabuleux 18 juillet 1976 à Montréal, la petite Roumaine Nadia Comaneci obtenait le premier 10 parfait de l’histoire de la gym aux Jeux olympiques. Une note si déroutante que le panneau, mal configuré, a affiché 1,00. Mais après des décennies de notation sur 10 jugées trop subjectives, le code de pointage, sorte de bible de la discipline, a été réformé en 2006. Les athlètes récoltent désormais des 14,08, des 13,87… Du charabia ? Pas tant que ça. Les scores sont tout simplement la somme de deux notes bien distinctes : la difficulté et l’exécution artistique. Fini le méli-mélo des années 70, tout est savamment calculé par plusieurs juges dédiés. Libé vous explique.
Etre téméraires et gracieux
La note de difficulté (D) part de zéro. Les juges y additionnent les valeurs de tous les éléments du mouvement, catégorisés de A à J dans le code de pointage. A est le plus facile et vaut 0,1 point. B vaut 0,2, C vaut 0,3… Jusqu’au J, le plus difficile, qui vaut 1 point et auquel seule la superchampionne Simone Biles s’attelle. Ils y ajoutent 2 points maximum si le gymnaste respecte les exigences de composition propres à chaque agrès (p