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Libération
Le décryptage olympique (2/16)

JO de Paris 2024 : comment on regarde… la gymnastique et sa notation ?

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JO Paris 2024dossier
Pour vous aider à suivre les disciplines des Jeux, même les plus énigmatiques, «Libé» en décrypte les règles. Aujourd’hui, la gymnastique, qui a réformé son système de notation très scolaire en 2006, pour une alternative plus précise, mais pas si complexe.
La championne olympique roumaine Nadia Comaneci aux Jeux olympiques de Montréal, le 18 juillet 1976. (AFP)
publié le 28 juillet 2024 à 8h01

Ce fabuleux 18 juillet 1976 à Montréal, la petite Roumaine Nadia Comaneci obtenait le premier 10 parfait de l’histoire de la gym aux Jeux olympiques. Une note si déroutante que le panneau, mal configuré, a affiché 1,00. Mais après des décennies de notation sur 10 jugées trop subjectives, le code de pointage, sorte de bible de la discipline, a été réformé en 2006. Les athlètes récoltent désormais des 14,08, des 13,87… Du charabia ? Pas tant que ça. Les scores sont tout simplement la somme de deux notes bien distinctes : la difficulté et l’exécution artistique. Fini le méli-mélo des années 70, tout est savamment calculé par plusieurs juges dédiés. Libé vous explique.

Etre téméraires et gracieux

La note de difficulté (D) part de zéro. Les juges y additionnent les valeurs de tous les éléments du mouvement, catégorisés de A à J dans le code de pointage. A est le plus facile et vaut 0,1 point. B vaut 0,2, C vaut 0,3… Jusqu’au J, le plus difficile, qui vaut 1 point et auquel seule la superchampionne Simone Biles s’attelle. Ils y ajoutent 2 points maximum si le gymnaste respecte les exigences de composition propres à chaque agrès (p