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Libération
Le décryptage olympique (4/16)

JO de Paris 2024 : comment on regarde… le judo et ses pénalités ?

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JO Paris 2024dossier
Pour vous aider à suivre les disciplines des Jeux, même les plus énigmatiques, «Libé» en décrypte les règles. Aujourd’hui, le judo, où les «shidos», généralisés pour inciter les judokas à être plus spectaculaires, sont devenus un élément clé de la dynamique des combats comme de leur préparation. Avec pas moins de 27 attitudes sanctionnées.
La Japonaise Akira Sone et la Française Romane Dicko participent au combat final de l'équipe mixte de judo lors des Jeux olympiques de Tokyo, en juillet 2021. (Franck Fife/AFP)
publié le 30 juillet 2024 à 7h30

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«Shido !» C’est sans doute le mot qu’on entend désormais le plus sur un tapis de judo un jour de tournoi. Depuis la profonde refonte de l’arbitrage de l’art martial au cours des deux dernières olympiades, le «shido», «rectification» en japonais, symbolisé graphiquement par un petit carton jaune au tableau d’affichage, est désormais roi. Que ce soit pour sanctionner la non-combativité (dite «moulinette» dans le jargon, du nom du geste de l’arbitre), une sortie de tapis intentionnelle, une fausse attaque, une saisie interdite ou un vilain geste (on compte désormais 27 attitudes sanctionnables !), il tombe des shidos comme à Gravelotte. En 2023, moins d’un quart des combats se terminaient sans rappel à l’ordre. Surtout, au bout de trois, c’est la disqualification. Sachant que les combats durent quatre minutes – sauf prolongations –, ça peut aller vite.

Fiches hyper-précises sur chaque arbitre

«L’idée de la fédé internationale derrière tout ça, c’est de forcer les combattants à “produire” du judo plus spectaculaire», explique Axel Clerget, champion olympique lors de l’épreuve par équipe mixte à Tokyo en 2021. Mais en réalité, elle a rendu les petits calculs