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Libération
Le décryptage olympique (6/16)

JO de Paris 2024 : comment on regarde… les départs en natation ?

JO Paris 2024dossier
Pour vous aider à suivre les disciplines des Jeux, même les plus énigmatiques, «Libé» en décrypte les règles. Aujourd’hui, les débuts de course, qui obéissent à des règles strictes et varient selon les types de nages et lors des épreuves de relais.
L'Américaine Katharine Berkoff plonge alors qu'elle prend le départ d'une demi-finale de l'épreuve de natation du 100 m dos féminin à l'Arena Paris La Défense à Nanterre, lundi. (Sébastien Bozon/AFP)
publié le 1er août 2024 à 9h06

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«Take your marks.» Quand ils entendent cet ordre, tous les nageurs doivent se mettre en position de départ et attendre le signal qui lance le début de la course, une fois qu’ils sont tous en place et immobiles. Aux JO, comme lors des compétitions officielles plus globalement, les épreuves de natation commencent toutes de la même manière. A la nuance près que la position de départ varie en fonction du type de nage.

En crawl, en brasse et en papillon, le départ se fait en plongeant à partir du plot de départ. Les nageurs ont le choix entre deux styles de plongeon. Soit le «grab start», avec les deux pieds placés à l’avant du plot, qui présente l’avantage de pouvoir prendre une plus grande impulsion avec les jambes. Soit le «track start», un pied posé à l’avant du plot et l’autre en retrait, qui est souvent préféré lors des compétitions majeures car il réduit les risques de perte d’équilibre et de départ anticipé (donc de disqualification).

Mouvements automatiques

En dos et lors d’un relais 4 nages (comme c’est le dos qui ouvre cette course), le départ se fait directement dans l’eau. Les nageurs prennent la position de départ en accrochant leurs mains aux étriers (les barres de métal au pied du plot) et en plaçant leurs pieds contre le mur, appuyés sur une cale qui leur permet de ne pas glisser. Au signal, ils tirent sur leurs bras pour s’extraire de l’eau, tête rentrée, bras et jambes fléchis. Et quand le top départ est donné, les nageurs se propulsent vers l’arrière en s’étirant et en se cambrant, pour former un arc de cercle qui leur permet de pénétrer dans l’eau en profondeur.

Au cours des épreuves de relais, quatre nageurs se succèdent. Le premier relayeur s’élance en suivant les processus habituels, depuis le plot de départ, ou donc dans l’eau pour le 4 nages uniquement. Pendant la course, le relayeur suivant doit prendre place sur le plot, et quand son coéquipier approche, commencer à prendre son élan, pour perdre le moins de temps possible. Pour que le départ soit valide, il faut seulement que ses doigts de pied soient encore au contact du plot, au moment où le nageur qui arrive touche le mur. Pour prendre plus d’élan, le nageur qui part peut effectuer des moulinets avec les bras tendus. Mais n’a le droit de démarrer ce geste qu’à partir du moment où le bras de son coéquipier sort de l’eau pour toucher le mur. D’où l’importance de la préparation : les nageurs engagés sur les mêmes relais doivent répéter ces mouvements jusqu’à ce qu’ils soient automatiques, pour qu’au moment de la compétition, leurs prises de relais soient réussies tout en restant dans les règles.