Les Halles, 8 h 30. Quinn et ses parents, arrivés des Etats-Unis, s’extasient à la descente du RER B : «So fantastic !» On croit d’abord à un malentendu. Fantastiques les JO, sans doute. Mais les transports ? «Oui les transports ! On a atterri il y a deux heures à Charles de Gaulle et on est déjà là !» La ligne qui assure la liaison avec l’aéroport est pourtant l’une des plus redoutées par les Franciliens, pour ses retards et son affluence. Un réseau fluide et agréable pendant les JO, qui l’eut cru ? Loin des vingt minutes d’attente pour monter dans la rame envisagées par Valérie Pécresse, et des métros congestionnés par les touristes, la réalité s’avère autrement différente, et bien moins apocalyptique que prévu.
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Preuve sur le terrain : surprise à 8 heures, sur la ligne 9 en direction de Pont-de-Sèvres, qui dessert cinq sites d’épreuves, dont la place de la Concorde et le Stade tour Eiffel. Habituellement bondée en heure de pointe, la rame offre ce matin de nombreuses places libres, alors que les spectateurs commencent à arriver pour l’épreuve de beach-volley. Frédéric attend seul sur le quai, comme dans un décor : «J’avais anticipé mes déplacements en fonction des lieux des épreuves et de l’affluence, mais finalement ça ne se passe pas trop mal.» Même soulagemen