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Analyse

Paris 2024 : gratuit et populaire, le relais de la flamme allume des petites étincelles olympiques

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Un mois après le début à Marseille, le parcours de la flamme apparaît comme un succès. Véritable fête populaire, l’événement permet de réunir les territoires et reste, pour beaucoup de Français, leur seul accès aux Jeux olympiques.
Une veilleuse de la flamme olympique lors du dernier entraînement de la "bulle de sécurité" protégeant le relais qui a démarré à Marseille le 9 mai 2024. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 8 juin 2024 à 7h25

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Un truc presque hypnotique. Un Tour de France sans vélo, un corso fleuri sans fleurs, une fête olympique avant les Jeux olympiques. Depuis un mois, le relais de la flamme de Paris 2024 sillonne la France dans une ambiance de kermesse sans incident ou quasi. Une «belle fête populaire», s’est même fendu un Gérald Darmanin d’ordinaire abonné ou enclin aux communications anxiogènes. L’événement, qui, au 4 juin, avait déjà réuni 1,2 million de personnes dans les rues et sur les routes, a même sa retransmission en direct toute la journée sur la chaîne numérique Paris 2024, que France Télévisions a lancée le 8 mai, le jour du débarquement de la flamme dans le Vieux-Port de Marseille à bord du Belem, sous une cascade de confettis biodégradables.

Vendredi 7 juin, la torc