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JO de Paris 2024 : des athlètes russes «neutres» pas si neutres que ça

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Alors que les Jeux démarrent officiellement ce vendredi 26 juillet, la fondation européenne Global Rights Compliance estime que deux tiers des qualifiés Russes et Bélarusses soutiendraient le conflit, en dépit du règlement imposé par le CIO.
Alena Ivanchenko, 20 ans, est accusée d'avoir «liké» un message pro-guerre. (Florian Frison/DPPI via AFP)
publié le 26 juillet 2024 à 14h05

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Des «athlètes individuels neutres» qui ne le seraient pas vraiment ? D’après le dernier décompte, il y a officiellement 15 Russes et 17 Bélarusses autorisés à participer aux Jeux sans symboles à l’effigie de leur pays, comme l’a imposé le Comité international olympique (CIO) pour sanctionner la Russie et son allié, depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Après avoir banni le pays dans un premier temps, l’instance avait négocié le retour des sportifs russes sous conditions strictes. Pour être à Paris, il leur fallait à la fois franchir l’obstacle des qualifications et un double contrôle, par les fédérations internationales puis le CIO lui-même, de leur absence de soutien actif à la guerre et de lien avec l’armée russe.

Or selon un rapport publié jeudi 25 juillet par la fondation internationale Global Rights Compliance, basée à La Haye, 10 des 15 Russes enfreignent les «principes de participation» des athlètes sous bannière neutre. Dit autrement, deux tiers de ces athlètes autorisés à participer aux JO ont exprimé leur soutien à l’invasion