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On ignore pour l’instant s’ils seront vendus par paquets de cinq, aux couleurs des anneaux olympiques. On ignore également pourquoi les chiffres diffèrent de plus de 100 000 unités selon la source de l’information mais le message est uniforme : afin qu’il n’y ait aucun angle mort pour préserver la santé des athlètes en compétition lors des Jeux olympiques de Paris cet été, ils auront à leur disposition des préservatifs en quantité astronomique.
Selon Laurent Michaud, le directeur du village olympique cité par Sky News, qui insiste bien sur le statut de «capitale de l’amour» de Paris dans son article, il y aura 300 000 préservatifs pour les 14 500 sportifs olympiques attendus cet été. «La convivialité c’est important», explique Michaud au micro de la chaîne britannique, détaillant tout ce que le comité d’organisation a mis en place pour que les athlètes soient «à l’aise et enthousiastes».
De son côté, l’AFP cite Laurent Dalard, qui s’occupe de coordonner les premiers secours et les risques sanitaires pour le comité d’organisation des JO de Paris, détaillant la distribution de près de 200 000 préservatifs masculins et 20 000 féminins pour prévenir les infections sexuellement transmissibles. «Ce qu’on constate indépendamment des JO, c’est plutôt une recrudescence de la prévalence des infections sexuellement transmissibles dans la population», explique Dalard.
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— Paris 2024 (@Paris2024) January 18, 2024
Des dépliants seront distribués et des affiches seront placardées au sein de la polyclinique du village olympique, situé à Saint-Denis, pour sensibiliser les sportifs et sportives de tous les pays. Il y aura également des plans de dépistage du VIH au sein de cette polyclinique. 10 000 préservatifs sans latex et 20 000 digues buccales (carré de latex utilisé en cas de sexe oral) ont aussi été commandés.
Près de 14 500 athlètes et leur encadrement sont attendus en juillet à Paris au village olympique. Mais faire un ratio entre le nombre d’athlètes présents et le nombre de préservatifs pour en déduire des informations sur les relations sexuelles au sein du village olympique n’a pas forcément de sens : un membre de la direction du Cojo avait confié il y a quelques mois à l’AFP que certains produits disponibles au village, comme des pansements, étaient parfois pris par les athlètes ou leurs proches pour être ensuite rapportés chez eux.
En 2021, les JO de Tokyo s’étaient déroulés en pleine pandémie de Covid-19 et placés sous le signe des précautions sanitaires extrêmes : les relations sexuelles y étaient plutôt déconseillées et 100 000 préservatifs (seulement) avaient été distribués. Soit quatre fois moins qu’à Rio en 2016 (450 000 préservatifs).